À l’approche de l’Aïd al-Adha, aussi appelée fête du sacrifice, le prix des chèvres et des moutons augmente traditionnellement. Selon l’association La Charité de Madagascar, le coût d’un animal peut atteindre entre 65 et 80 euros l’unité dans le pays.
Pour l’Aïd al-Adha 2025, l’association a réaffirmé son engagement en faveur d’un accès équitable au sacrifice rituel pour tous les fidèles. « Nous n’avons tiré aucun bénéfice des ventes d’animaux destinés au sacrifice, c’était une décision prise dans l’intérêt du grand public. Le prix d’une chèvre ou d’un mouton est fixé à 40 euros », a déclaré Zouber Assenjee, président de l’association.
Cette action a été réalisée en collaboration avec l’Association Sans Frontières Daoudi Nisrine France (ASFDN), qui a mobilisé les fidèles musulmans vivant à l’étranger souhaitant effectuer le sacrifice.
Lors de l’Aïd al-Adha 2025, débutée le 6 juin, 155 chèvres et moutons ont été sacrifiés. Ces dons ont été distribués aux personnes démunies, aux personnes âgées, aux orphelins, ainsi qu’aux habitants des villages d’Andranovelona, Iarinarivo, Ambodivonikely, Ambohibary, Nihaingorana et Antambohoroasosona, situés dans les communes rurales autour d’Antananarivo. Au total, 3 200 bénéficiaires ont reçu chacun un kilo de viande.
L’Aïd al-Adha est l’une des deux grandes fêtes de l’islam. Elle commémore l’histoire du prophète Ibrahim (Abraham), qui, selon la tradition musulmane, accepta de sacrifier son fils Ismaël pour obéir à Dieu. Juste avant le sacrifice, Dieu remplaça l’enfant par un bélier, témoignant ainsi d’une épreuve de foi.
Le jour de l’Aïd, les musulmans qui en ont les moyens sacrifient un animal — mouton, chèvre, vache ou chameau — en souvenir de ce sacrifice. Il est important de noter que la date exacte de l’Aïd al-Adha peut varier légèrement selon l’observation du croissant lunaire, ce qui peut entraîner des différences d’un jour selon les pays ou régions.
Lynda A.