IMPACT COVID-19 : Le secteur privé propose des mesures à effets immédiats et de courts termes

Maintenir le maximum d’emplois. Le groupement du secteur privé notamment  GEM (Groupement des  Entreprises de Madagascar),  le FIVMPAMA (Fivondronan’ny mpandrandraha Malagasy) et les travailleurs avancent  des propositions à effets immédiats et de courts termes face aux impacts du COVID-19 sur les entreprises. Dès la mise en place des mesures d’urgence sanitaires, les phénomènes suivants sont apparus : ralentissement ou suspension d’activités, baisse importante des chiffres d’affaires, suspension d’opérations d’investissement, suspension ou annulation de contrats internationaux », a expliqué Thierry Rajaona, Président du GEM lors d’une conférence de presse, le 19 juin 2020 à Antaninarenina.

Les employeurs et les travailleurs proposent à l’Etat d’assurer  les salaires  partiels des entreprises en baisse notable d’activités ou en chômage technique, d’obtenir l’annulation des charges sociales (CNAPS, OSTIE, FMFP) pour une période  à déterminer conjointement , d’obtenir de l’aide pour le paiement du personnel ne pouvant pas être en télétravail (agents de sécurité, personnel de nettoyage…), de satisfaire les besoins en tambavy COVID Organics, en médicaments de prévention pour les employés et en produits désinfectants pour les sites et d’effectuer un dépistage massif au niveau des entreprises. En ce qui concerne la continuité des activités, le secteur privé demande des subventions pour certaines entreprises pour charges exceptionnelles notamment les établissements du secteur tourisme. Il lance également un appel pour le paiement des arriérés de l’Etat aux entreprises, une trêve fiscale pour au moins l’année 2020, l’annulation  des impôts 2020, la prise en charge ou annulation de la facture du JIRAMA pour trois mois.  « L’objectif est de maintenir en activité le maximum d’entreprises en contribuant à la baisse de leurs charges, maintenir le maximum d’emplois et éviter les faillites des entreprises »,  affirme Thierry Rajaona.

Lynda A.