ECONOMIE : Impact du Covid-19 chez les femmes entrepreneures Malagasy

Les 20 %  des entreprises à Madagascar sont gérées par des femmes et jeunes. Des groupements de femmes entrepreneures telles que EFOI (Entreprendre  au Féminin Océan Indien), GFEM (Groupement des femmes Entrepreneurs de Madagascar), WTAM (Women Tourism Association for Madagascar), FOM (Fikambanan’ny orinasa Malagasy) ont effectué, ce 15 juin 2020 à Ambohijatovo, une déclaration commune à propos du plan de relance économique  d’un montant de 1.043 milliard d’Ariary (270 millions de dollars) annoncé par  le Président de la République de Madagascar. Les 197 millions de dollars seront destinés exclusivement à la relance des entreprises. « Nous tenons à remercier l’Etat Malagasy d’avoir mené ce plan Marshall au bénéfice de toutes les régions et pour le secteur privé. Nous sommes ici que les entreprises dirigées par les femmes et les jeunes soient en priorité dans ce plan Marshall car plusieurs sociétés gérées par les femmes et les jeunes peuvent collaborer avec l’Etat afin d’obtenir un résultat concret », déclare Fanja Razakaboana, Présidente du GFEM. « 80 % des entreprises dirigés par les femmes et jeunes n’ont pas pu  payer  leurs impôts puisqu’elles ont mis en valeur le paiement des salaires des employés. Les 50 % d’entre elles ont  choisi des mesures comme le chômage technique », ajoute-t-elle.

Sources financières

Le secteur tourisme est l’un des  plus touchés par la pandémie coronavirus. Or, 60 % des travailleurs au sein de ce secteur  sont des femmes  et jeunes, selon la Présidente du WTAM, Irène Andreas, lors d’une conférence de presse, le 15 juin 2020 à Ambohijatovo. « Le secteur tourisme est en chute  à cause de la fermeture d’hôtel, du parc, du restaurant. Il n’y a pas de transport.  40.000 emplois ayant  300.000 personnels ont été suspendus. Nous demandons à l’Etat et tenons déjà à remercier le Président de la République Andry Rajoelina d’aider ces femmes puisqu’elles apportent des  sources financières dans le secteur tourisme », a-t-elle affirmé.

Lynda A.